Birth of the Cool – 297 jours, 292 albums

Miles Davis me semble être une source inépuisable de découverte en ce qui concerne le monde du jazz. Du hard bop au jazz fusion, en passant par le jazz rock, il ne cède jamais de m’étonner et de me faire plaisir. Pour le moment, seul « On the Corner » ne me satisfit pas (quoique j’en ai trouvé des influences chez Medeski, Martin and Wood…). Et cela ne fut pas démentit par l’album « Birth of the Cool » de ce maintenant fameux trompettiste.

Le seul défaut de cet album est d’être trop court. Et sans rire, il ne dure que 35 minutes et demie ! Miles Davis, ici, n’explore pas un nouveau style de jazz. Il le crée. Le cool jazz ! Cela sonne, à mes oreilles, comme un hard bop plus smooth et délicat, élégant. Et à lire une critique de l’album, je m’aperçois avec étonnement que l’album comporte 9 musiciens ! Pourtant, on n’en entend rien. Tout se fond à merveille. Il ne s’en dégage qu’une émotion, qu’une sensation de coolness, d’élégance et de lâcher-prise. C’est la merveille de cet album, soit d’y mêler la complexité et la variété d’un Big Band avec le raffinement et l’esprit du hard bop, tout en nuançant le mélange avec une touche de coolness. Bref, un véritable album de jazz. Contrairement à quelques albums écoutés dernièrement, pour celui-ci, vous ne pourrez en douter.

Et, juste comme ça, je pars demain pour un week-end à Québec. J’en profiterai donc pour, enfin, prendre le temps pendant le voyage d’écouter « Bitches Brew », encore une fois de Miles Davis, qui m’intrigue de plus en plus par l’importance qu’il semble avoir, entre autres dans le monde du jazz fusion. Il va de soi que quelques autres albums feront aussi partie du parcours… Je vous en donne des nouvelles !

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